Desports 9 - Rio JO

Avec entre autres Lydie Salvayre, Cécile Coulon ou encore John Irving, Desports sort le grand jeu pour les Jeux olympiques de Rio 2016. Et cela, pour notre plus grand plaisir. 

Les Jeux olympiques  ce n'est pas simplement une compétition où des athlètes  viennent gagner une médaille, c'est aussi et souvent le théâtre de faits extrasportifs parfois tragiques. 

L'événement réuni le plus grand nombre de pays et d'athlètes sur une seule compétition, tout les 4 ans. C'est un témoin privilégié des dérives du sport comme la corruption ou le dopage.

 Le numéro 9 de la revue Desports s'ouvre en remettant sous les projecteurs un événement de 1968, lorsque Tommie Smith et John Carlos, respectivement médaille d'or et médaille de bronze sur le 200m, ont protesté, en levant un gant noir sur le podium, contre les discriminations faites aux Afros-Américains aux Etats-Unis. L'interview de John Carlos, 50 ans après, nous montre un homme toujours aussi engagé. Ses propos laissent un goût amer, car peu importe la couleur ou les époques, le virus du racisme est toujours aussi tenace.


Le portrait de Mohamed Ali par François-Henri Désérable est un bijou de récit. Fable moderne superbement maîtrisé, avec un style direct et une pointe d'humour. Ses quelques lignes suffisent à nous donner l'envie de plonger dans l'oeuvre, récente, de l'ancien joueur professionnel de Hockey. J'ai aussi beaucoup apprécié le travail photographique de Mina Angela, qui illustre à merveille le reportage sur la boxe à Cuba de Karla Suarez.


" L'histoire finit dans l'eau mais commence dans les airs. Dans les airs où no way, je n'irai pas, dit Cassius Clay, dix-huit ans, qui sait déjà ce qu'il veut, et prendre l'avion, pas question, il ne veut pas. S'il le faut je prendrai le bateau puis le train, mais l'avion, point. On lui répond que les Jeux olympiques sont à Rome, et que si tous les chemins mènent à Rome il n'y a pas trente-six moyens de s'y rendre: ou bien c'est l'avion, ou bien les JO lui passeront sous le nez. Ce qui, ajoute-t-on serait dommage : une médaille t'y attend.  "

François-Henri Désérable.


François-Henri Désérable et Mina Angela ne sont que de coups de coeurs, parmi tant d'autres tellement l'ensemble de l'équipe Desports se surpasse à chaque fois. Le trio Bernard Chambaz, Benoit Hemmerman et Victor Robert mène cette revue d'une plume passionnée, et c'est toujours agréable à lire.

Pour prolonger mon coups de cœur Mina Angela : http://minaangela.com/

S.P


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